Qui sont les premières girls en France ?Alors que les music-halls sont une création récente en recherche de la scénographie qui fera revenir le public, la première troupe de girls est présentée en 1890 : les Sisters Barrisson qui sont au nombre de cinq.
On ignore si elles ont une parenté réelle, en tout cas elles remportent un succès hors du commun. Le public « se précipite en masse pour admirer les jambes dénudées, les tailles bien prises, les décolletés profonds de ces girls qui forcent l’attitude pour paraître de toutes petites filles » (R. Muriand. 1994)
La possible parenté implique une ressemblance physique, la chorégraphie effectueé de concert accentue l’idée de multiplication de la même femme. Le tout appuyé sur un subtil jeu de désir qui provoque par le regard masculin sur le corps des danseuses. Nous sommes à une époque où « la seule vue d’une cheville pouvait faire chavirer d’émotion » (A. Corbin 1988)
L’immense succès des Sisters Barrisson installe définitivement une norme qui va marquer un tournant dans l’esthétique de la revue. On y retrouve la recherche de l’extrême jeunesse, la ressemblance physique et les prémices du dévoilement des corps. Cette esthétique glorifie historiquement l’avènement de l’ère industrielle et de la réplique possible d’un même objet.
Mais c’est un besoin qui perdure bien au delà puisque lorsque ce sens premier va se dissoudre dans le temps, les girls seront devenues entre temps incontournables.
Au début du XXe siècle, les Tillers Girls reviennent régulièrement aux Folies Bergère et sont considérées comme étant « éduquées d’une façon rigide quasi militaire, pas de fantaisies personnelles autorisées, et soumission à la discipline même en dehors des spectacles. »
Le spectateur qui ne déambule presque plus, constate une grande rigueur dans les ensembles qui l’impressionne… Dorénavant la codification gestuelle et la structure de la revue sont fixées.
Le rapport au corps va aussi évoluer de fait car si on va au music –hall pour voir des exploits (R.Barthes 1954) on y va aussi pour l’émotion que procure un corps visible et offert.
La danse est une forme d’artvivant. C’est un mode d’expression éphémère constitué de séquences de mouvements de corps dans l’espace souvent accompagnés par de la musique. Les mouvements sont à dessein, intentionnellement rythmiques et façonnés culturellement. Les gestes sont principalement autres que ceux effectués lors d’activités motrices ordinaires et ont une valeur inhérente, esthétique et potentiellement symboliquea.
Une danse est soit un ensemble défini de mouvements dénué de signification propre, comme souvent dans le ballet ou les danses traditionnelles européennes, soit une gestuelle inspirée par une symbolique laïque ou religieuse, tendant parfois vers une sorte de mime ou de pantomime, comme dans de nombreuses danses asiatiques. Parfois elle peut même viser à entraîner la transe.
Généralités
La danse peut être un art, un rite ou encore un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. La danse a en général un rapport direct dans l’histoire avec les autres formes d’art.
Le corps peut réaliser toutes sortes d’actions comme tourner, se courber, s’étirer, ou sauter. En les combinant selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe à l’état d’objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à travers ses mouvements, l’art devient le maître du corps.
« La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s’écoulent dans le temps ; les arts plastiques et l’architecture modèlent l’espace. Mais la danse vit à la fois dans l’espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l’homme se sert de son propre corps pour organiser l’espace et pour rythmer le temps. »
Les premières indications sur l’exécution de danses datent de la Préhistoire, au paléolithique, où des peintures rupestres attestent de l’existence de danses primitives.
Il s’agit avant tout d’un acte cérémoniel et rituel, adressé à une entité supérieure afin de :
conjurer le sort (danse de la pluie) ;
donner du courage (danse de la guerre ou de la chasse) ;
plaire aux dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine).
La danse primitive, couplée aux chants et à la musique, avait aussi probablement la capacité de faire entrer les participants dans un état de transe.
Le Centre Pompidou propose en 2012 une exposition consacrée à la danse, retraçant l’historique de cet art sur plus d’un siècle, de 1900 à nos jours1.
L’acte rituel devient distraction : l’esthétisme et la communion deviennent prépondérants lors des spectacles et des rassemblements. La danse devient donc un art dont les codes évolueront avec les sociétés qui la pratiquent.
La danse gauloise n’est connue par aucun texte, mais par de nombreuses représentations sculptées. Parmi celles-ci, un ensemble de huit statuettes de bronze trouvées dans le trésor de Neuvy-en-Sullias est particulièrement évocateur. On peut observer, tant en Gaule qu’en Germanie, l’incorporation de certaines usages romains, en particulier rituel, aux traditions celtes.
C’est le siècle de la danse baroque, appelée à l’époque la « Belle danse ». Le premier théoricien de la danse, Jean-Georges Noverre, préconise une danse exprimant les sentiments de l’âme, dépouillée de tout artifice, et reforme le ballet en édictant les règles du ballet d’action.
Dans les années 1920, aux États-Unis, naît le lindy hop, ancêtre du rock. De manière générale, le xxe siècle sera marqué par un fort développement des danses en couple (social, compétition ou spectacle).
Après la Seconde Guerre mondiale naît la danse dite contemporaine, héritière de Merce Cunningham, qui prend plus largement son essor à la fin des années 1970 pour se développer jusqu’à aujourd’hui. Des liens s’établissent avec tous les arts. La danse s’éloigne de la virtuosité pour rejoindre le rang d’art polémique en plaçant le corps comme principal médium d’expression. C’est le temps de la performance. La recherche instaurée par le jeune Vaslav Nijinski, ou par Isadora Duncan, semble continuer de dévoiler d’autres modes d’expression via le corps. Le xxe siècle change la danse avec la danse contemporaine, qui met en avant un désir de se renouveler sans cesse. La danse rejoint définitivement, et sur leurs propres avant-gardes, la littérature, la peinture, la sculpture et parfois même la politique et la philosophie. De nombreuses expérimentations sont aujourd’hui menées pour appréhender le champ des possibles d’un corps.
Depuis 1982, le 29 avril est la journée internationale de la danse, en hommage à l’anniversaire de naissance de Jean-Georges Noverre (1727-1810), considéré comme le créateur du ballet moderne3.
Histoire en Afrique
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Histoire en Asie
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En Chine, la danse de rue de personnes âgées pose des questions d’harmonie, en raison du fort volume utilisé par un public âgé malentendant et des nuisances sonores causées au voisinage4.
Histoire en Amérique latine
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La danse classique est une danse créée à la cour de Louis XIV, (autrement appelé le Roi Soleil) et dont les premiers pas ont été imaginés par Louis XIV lui-même. La danse classique va ensuite évoluer au cours des siècles et grâce à certains danseurs, notamment Marie Taglioni qui, en 1832, confectionna l’ancêtre des actuelles pointes pour donner une impression de légèreté et un déplacement aérien dans le ballet qu’elle interprétait : « La Sylphide ».
D’autres personnages importants de l’histoire de la danse classique sont Anna Pavlova, devenue célèbre pour son interprétation de La mort du cygne, ainsi que Vaslvav Nijinski, jeune danseur exceptionnel qui sombra dans la folie à l’âge de 26 ans.
Une école de danse classique à retenir est l’Opéra de Paris ou encore le Bolchoï de Moscou, deux écoles de danse réputées pour leur formation sévère, mais par laquelle presque tous les danseurs connus sont passés, ainsi que par leur gratuité. En effet, le Bolchoï et l’École de danse de l’Opéra de Paris sont les deux seules écoles de danse au monde qui sont rémunérées par l’État et dispensent donc des cours gratuits.
Enfin, la danse classique est une danse très ancienne qui sert de base à beaucoup d’autre danses comme le jazz, le contemporain ou quelquefois la danse de caractère et son vocabulaire est toujours prononcé en français dans tous les pays où elle est enseignée. Par exemple, « saut de chat » se dit autant en France qu’en Australie, seul l’accent change.
La technique de la danse repose classiquement sur l’articulation entre le mouvement et la musique.
On distingue classiquement entre le travail d’exécution de la danse (le danseur), le travail d’interprétation (danseur interprète) et le travail de création de l’œuvre (le chorégraphe).
Types de danse et émotions :
il existe plusieurs types de danse et plusieurs types d’émotions mais ce qu’il faut savoir c’est que les émotions se transmettent le plus souvent grâce aux danseurs qui jouent leurs rôles. Les danseurs communiquent avec les spectateurs grâce à leurs mouvements et à leurs expressions du visage. Mais évidemment, tout doit être en harmonie avec la musique. Si la musique est triste alors les expressions du visage doivent l’être aussi et au contraire, si les émotions transmises par la musique sont heureuses alors les expressions du visage doivent être joyeuses ;
afin qu’un danseur réussisse à transmettre des émotions, il doit connaître son corps et les traits de son visage car dès que le spectateur le regarde, il doit directement voir de quoi parle le danseur ;
il y a plusieurs types d’émotions : la joie, la satisfaction, la peur, la tristesse, la colère, la frustration, le dégoût… et toutes ont un sens dans le thème de la danse car toutes sont importantes afin de pouvoir apprécier le spectacle ;
la capacité à reconnaître les émotions à partir des mouvements du corps est présente dès l’enfance5. Pourtant, bien que l’on sache que les personnes peuvent correctement identifier les émotions à partir des mouvements du corps lors d’une danse, les indices objectifs sur lequel la perception se fonde sont encore flous.
Technique du danseur
La technique du danseur repose sur la combinaison de quatre éléments : l’occupation de l’espace, le rythme, le temps, et le mouvement du corps. Le mouvement du corps comporte notamment les éléments d’énergie, d’équilibre afin de parvenir à donner une forme au corps.
Dans beaucoup de traditions (y compris la danse classique occidentale), la technique de la danse consiste dans l’apprentissage et la répétition de mouvements répertoriés afin d’en acquérir maîtrise et perfection.
La danse contemporaine a introduit la notion d’improvisation, qui fait cependant elle-même appel à des techniques d’improvisation.Voir aussi : Connexion (danse) et cadre (danse).
Technique du chorégraphe
La création (mise en place) d’un spectacle dansé dans son ensemble est la chorégraphie qui fait appel à des techniques de mise en scène et de composition.